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mercredi 21 mars 2012

La réparation du crépi à l'étage

On y est (pas tout à fait). Le projet palier de l’étage s’est éternisé et il n’est pas terminé. Nous sommes satisfaits du résultat, mais la technique et le choix des matériaux utilisés sont à raffiner.

Rappelons les faits :

Les murs du palier étaient recouverts de 5 couches de papier peint et presque autant de peinture. Nous savions que sous ces multiples couches, le crépi nous attendait. Et comme nous sommes des préservationnistes, du moins un peu, nous voulions retourner à ce matériau d’origine dont l’état nous était inconnu. Ce retour à l’origine était autant pour des questions esthétiques (nous aimons les matériaux nobles) que rationnelles (le crépis à plusieurs avantages dont celui de régulariser l’humidité et d’être naturellement antifongique).

Cette photo type "avant" ne rend pas justice à la laideur de l'endroit. L'espace était froid.  La bordure de papier peint me rendait folle...

Étape 1 : Le curetage

Cureter est assez simple : eau savonneuse, grattoir, patience. Nous avons remarqué que pour le grattage final, le savon noir ajouté à l’eau tiède donnait de meilleurs résultats.

X en pleine action

L'espace lorsque le curetage fut complété
Étape 2 : Réparation du crépi.

Le crépi découvert était relativement en bon état : il y avait 2 réparations majeures. En examinant le crépi, nous en sommes venus à la conclusion qu’il s’agissait d’un crépi de chaux et mortier. Nous avons fait un mélange chaux, sable à mortier et eau pour que le tout se transforme en pâte. La surface à recouvrir doit être humidifiée avant d’être enduite afin de permettre la « soudure » entre les deux couches (l’ancienne et la nouvelle).

Une des 2 réparations majeures, les lattes étaient apparentes.
Suivant les recommandations trouvée ici et là, nous avons procédé par couches. Nous appliquions l'enduit, nous le laissions séché et nous revenions faire une autre application.

En work-in-progress

La réparation complétée, encore humide à certains endroits (brun).

L'autre réparation majeure. Il y avait visiblement une moulure incrustée dans la dernière couche de crépi. On émet l'hypothèse qu'il y avait à l'époque des crochets pour y suspendre les vêtements.

La 2e réparation effectuée

Il y avait aussi certains joints qui étaient problématiques.

Je complète ce billet par un aparté sur la chaux. Malheureusement, la chaux est peu utilisée au Québec, alors qu’elle sert à toutes les sauces en Europe. Dans un premier temps, il faut choisir entre 2 sortes de chaux : éteinte et vive. Pour tous nos travaux, nous choisissons l’option éteinte puisqu’elle nous épargne une étape (soit celle d’éteindre la chaux vive – qui est dangereuse semble-t-il). Par la suite, il y a de la chaux aérienne ou hydraulique. Personnellement, nous choisissons la chaux aérienne qui redevient pierre en séchant à l’air (la chaux hydraulique redevient pierre au contact de l’eau). 

La seule chaux trouvée dans notre coin en est une pour le traitement des eaux, elle est éteinte, aérienne et coûte des peanuts. Nous avons décidé de l’utiliser. Tous les bouquins sur le sujet (en provenance de France) mentionnent la nécessité de trouver de la chaux à construction, difficilement trouvable dans la colonie que nous sommes. Je crois qu’il n’y a qu’un distributeur et les coûts sont (très, voire trop) élevés. Puisque notre projet est à l’abri des intempéries et que le mortier de chaux n’est utilisé que sur quelques petites surfaces, nous avons pris les moyens du bord. L’avenir nous dira si nous avions vu juste.


Le crépi étant réparé, il fallait maintenant y mettre une couleur... Vous conviendrez que le gris était un peu trop "drabe".

La suite une prochaine fois !


mercredi 1 février 2012

Dans la lignée des listes inutiles...

Chez Xy3, depuis septembre, il y a eu :

9 gastro
6 sinusites
1 réaction allergique à la pénicilline
7 rhumes
1 otite muqueuse
1 calcification à l'épaule
1 pied tordu
1 ongle arraché
et un peu de base pression

À part ça, on va pas si mal...

 o_O

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