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jeudi 26 mai 2011

Les semis cuvée 2011, semaine 6 et 7

Cette semaine, nous avons fait du réaménagement de tablettes, car les tomates étaient complètement coincées sur les néons. Voyez-vous, il y a une jungle à côté de ma laveuse et de ma sécheuse. C’est incroyable comme cela pousse vite. Je compte les jours avant de tout sortir, car je commence très sérieusement à manquer de place. Les tomates seront transplantées à la fin mai et mises sous abris. En fait, tout ce qui pourra être mis sous abris le sera…

J’ai eu quelques soucis avec les plants de tomates : les tiges étaient plutôt molles. 


Un simple arrosage a tout réglé (alors que je ne les croyais pas en manque d’eau). Il y aussi une teinte mauvâtre sous les feuilles de certains plants de tomates italiennes. 


Yves Gagnon, dans son bouquin, mentionne que cette couleur serait reliée à un manque d'un certain nutriment pour lequel il recommande de fertiliser deux fois par semaine à l'émulsion de poisson. Pourtant, je fertilise hebdomadairement depuis l'apparition des cotylédons. Comment pourrait-il y avoir un manque? Est-ce plutôt relié au cultivar? De façon générale, les plants de tomates italiennes sont moins exubérants que ceux de tomates cerises et de rouges. Est-ce normal ?

Nous travaillons d’arrache-pied au potager afin de semer à l’extérieur le plus rapidement possible, mais nous ne pouvons pas dire que nous ayons dame météo de notre côté. Nous ne sommes pas les seuls: aucune des terres avoisinantes n'a été ensemencées, ni même préparée.

Sinon. les pruniers et le magnolia sont finalement en fleurs.



Les pommiers suivront sous peu... avec le potager j'espère!

jeudi 5 mai 2011

C’est l’année de la haie

Nous avons près de 700 pieds de bordures de terrain non clôturé. Bien que nous soyons entourés de terres agricoles, cela nous rend inconfortables. La perspective d’être complètement ouvert sur le champ nous déplaît d'un point de vu esthétique et nous voulons que l'inquiétude où-sont-rendus-les-enfants disparaisse. Nous avons envisagé plusieurs scénarios de clôture. Avec une telle longueur, les coûts peuvent être très facilement dithyrambiques tout en proposant un visuel inapproprié pour le paysage. Nous aimons les aménagements qui cachent la propriété juste assez pour que celle-ci se laisse désirer par les passants.

Au fil de nos recherches, nous avons opté pour une clôture principalement végétale avec une section en clôture de ferme (pas le choix étant donné l’emplacement de l’installation septique et les racines que nous devons garder à distance). D’une perspective professionnelle, X a fait mainte recherche sur le saule arbustif utilisé comme mur antibruit. Cette technique est en plein essor au Québec, voire au Canada. Le saule arbustif figure aussi Liste officielle des végétaux recommandés pour la revégétalisation des berges du Québec. Même si le bruit et l’érosion ne sont pas des enjeux pour nous, il est parfait pour nos besoins:

- pousse rapidement (atteindra 2 mètres dès la fin de la 2e année)
- très rustique (zone 2)
- extraordinairement abordable (0,50$ à 1$/plant ou bouture)
- plantation facile
- idéal comme brise-vent (essentiel pour nous)
- choix vert (renouvellement rapide tel le bambou, peu sensible aux maladies et ravageurs, attire et nourri les insectes pollinisateurs bien avant les autres plantes au printemps de par leur floraison hâtive)

Pour nos besoins, nous planterons 290 plants. Nous avons choisi les variétés Miyabeana et Discolor afin de dynamiser l’aménagement. La première possède un feuillage pâle élancé qui contrastera avec la verdure foncée des alentours, alors que la seconde a des rameaux dans les tons de rouge. Au printemps, elles produisent toutes les deux des petits chatons sur leurs branches avant l’apparition des feuilles. C’est idéal pour les bouquets hivernaux qui pullulent la blogosphère design. 

Nous sommes allés quérir les Discolors le week-end dernier chez un producteur alors que les boutures de Miyabeana arriveront par la poste cette semaine. 

145 plants de discolor avec système racinaire (0,65$ le plant)

Le rouge des discolors.


La clôture de ferme sera récupérée chez notre voisin qui enlève la sienne. Aussi, nous avions déjà aménagé une haie de miscanthus sur une longueur qui sera conservée dans notre nouvel aménagement. Elle nous fournit en foin pour notre compost.

C en corvée foin dans le compost

B en corvée foin dans le compost



X a commencé à préparer le sol (avec l’aide de notre nouvelle motobêcheuse !). La terre en place sera amendée avec du fumier de cheval (gracieusement offert par notre voisin) et nous installerons une toile géodésique afin de contrôler les mauvaises herbes d’ici à ce que la haie prenne toute son ampleur.





Et moi qui pensais bien naïvement que le dehors nous occuperait moins cette été… la douche et la cuisine attendront (encore)!

mardi 3 mai 2011

Les semis 2011 – semaine 5 et/ou/peut-être 6 (je perds le compte)

Nous sommes heureux d’annoncer que nous sommes complets! Les trois étages de notre installation de néons sont bien pleins et c’est très beau à voir.



Tout le monde se porte à merveille. Même les plants de cerises de terre qui étaient pourtant en mauvais état ont repris de la vigueur. Des nouveaux semis de la semaine dernière, tout a germé, sauf les choux. Trop chaud ? Pas assez? J’investigue…

Quelques uns des plants de tomates

Les tournesols

Le basilic


À gauche et au centre: les poivrons, à droite: les cerises de terre

Le persil plat

Les laitues

Pour des néophytes, notre installation est très réussie. X a eu la bonne idée d’installer un contre-plaqué sur l’étagère, qui dépasse de 30 cm à l’avant et à l’arrière. Une bâche (ou plutôt : un rideau de douche transparent) y est agrafée.




Avec le tout en place, il reste suffisamment d’espace pour glisser l’humidificateur et le chauffage (qui est de moins en moins utile) à l’intérieur de la zone néon. Une dalle de béton est installée sur le chauffage afin de bloquer la radiation. Cela a aussi l’avantage de me fournir une surface pour déposer les plateaux lors de l’arrosage. L’amélioration pour l’année prochaine résidera probablement dans le volet germination. Faire cela dans la salle de bain n’est pas l’idéal : il fait beaucoup trop chaud ! Et comme c’est aussi l’endroit où nous faisons les changements de couches, cela devient très inconfortable, un peu comme une canicule de juillet.




Prochaine étape : repiquage des laitues.
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